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Publié par LDH49

Squats évacués : une mobilisation est prévue à 18h devant les grilles de la préfecture
Squats évacués : une mobilisation est prévue à 18h devant les grilles de la préfecture
Squats évacués : une mobilisation est prévue à 18h devant les grilles de la préfecture

La préfecture a fait procéder à l'évacuation de trois squats ce mardi matin dans l'agglomération angevine, par la police à Saint-Barthélemy-d'Anjou, et aux Ponts-de-Cé et par la gendarmerie à Saint-Sylvain-d'Anjou. Les expulsions se sont déroulées dans le calme et sans nécessiter l'usage de la force.

Entre 80 et 100 personnes occupaient des bâtiments vides sans droits ni titres, "dans des conditions de salubrité et de sécurité indignes", depuis parfois plus de 18 mois, indique la préfecture. "A la demande des propriétaires ou des locataires et après que des commandements à quitter les lieux, restés sans effet, ont été prononcés par la justice", la préfète de Maine-et-Loire "a souhaité mettre un terme à ces situations illégales et dangereuses".

Vingt personnes étaient encore présentes au moment des évacuations : une personne à Saint-Sylvain d’Anjou, cinq adultes et un enfant à Saint-Barthélemy d’Anjou, huit adultes et cinq enfants aux Ponts-de-Cé.

"Les occupants bénéficient d’un accompagnement social", précise la préfecture. La douzaine de militants des différents collectifs de soutien aux demandeurs d'asile en doute. Sur les lieux des expulsions ce mardi matin, ils dénonçaient l'absence d'enquête sociale et de prise en charge des familles ainsi mises à la rue. Le collectif de syndicalistes pour l'entraide et la solidarité organise d'ailleurs un rassemblement de protestation ce mardi à 18 heures devant les grilles de la préfecture à Angers.

Site du Courrier de l'Ouest - 11/07/17

On peut légitimement s’interroger sur l’éventuel accompagnement social de la préfecture qui n’a pas anticipé réellement l’évacuation des squats. En quoi les conditions de vie à la rue sont-elles plus salubres et moins indignes que ces squats ?

Madame Abollivier peut, si elle le décide, réquisitionner des logements vacants, la loi le lui permet. Apparemment elle ne le fera pas.

Lire l'appel de la CGT

 

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